Histoires d'une fille libre

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Kuroko no Basket - L'être humain est bien peu de choses.


Fanfiction sur Kuroko no Basket : L'être humain est bien peu de chose (Chapitre 1)

Chapitre 1 KnB.jpg

 

Coucou les gens !

Donc, voici le premier chapitre de ma première fanfiction, tirée du manga "Kuroko no Basket", par Tadatoshi Fujimaki. Tout les personnages et l'univers de cette fanfiction lui appartiennent, sauf les OCs de mon inventions.

 

Ah, et, pour info', l'histoire se déroule après la Winter Cup, et je vous conseille d'avoir vu les trois saisons pour comprendre quelque chose.

 

Bonne lecture à tous !


 

 

Chapitre 1 :

 

Kagami Taiga marchait dans les rues de Tokyo.

Pourquoi était-il sorti de chez lui à 20:00 passée, par 5°C, un soir de Mars ?

La réponse à cette question était très simple.

Il avait été pris d'une soudaine envie de jouer au basketball.

De toute manière, personne n'était là chez lui pour se soucier de sa santé.

Il arriva devant cet arceau, si cher à son cœur. Chaque pas qu'il faisait sur un terrain de basket l'emplissait d'une joie inexplicable.

 

-Il n'est pas un peu tard pour jouer au basket ?

 

Il se retourna.

Une jeune fille, sans doute encore au collège, se tenait devant lui. Elle était encore plus petite que Kuroko, ses longs cheveux noirs descendait en cascade dans son dos et sa frange cachait ses sourcils.

Il émanait d'elle une aura... étrange.

Peut-être à cause de ses yeux gris clairs, qui étincelaient d'une façon fantomatique.

 

-Tu ne devrais pas être chez toi, bien au chaud ? poursuivit-elle.

 

Il se ressaisit.

 

-De quoi je me mêle ? Et puis je pourrais te dire la même chose ! répliqua l'adolescent.

 

-Moi ? Ce n'est pas pareil. Je suis perdue, répondit-elle, comme si c'était la chose la plus normale du monde.

 

Bizarre, pensa Kagami. Cette fille est bizarre.

 

-Ah ? Mais... Tu habites où ?

 

-Oh, pas loin d'ici... Je crois.

 

-Tu as un portable sur toi ? Tu peux appeler tes parents ?

 

-Je n'y avait pas pensé, fit-elle en sortant son mobile.

 

-Mais... T'es stupide ou quoi ?

 

-Ce n'est pas gentil de dire ça.

 

Le jeune homme soupira d'irritation. Il avait l'impression de discuter avec son ombre !

 

-T'es une sacrée, toi !

 

-Tais-toi,lui intima-t-elle en portant son portable à son oreille. Ça sonne.

 

Elle dialogua pendant quelques minutes avec la personne au bout du fil, puis raccrocha.

 

-Tu habites seul ? demanda-t-elle à Kagami.

 

-Comment tu sais ? s'étonna celui-ci.

 

-Je n'en savais rien. Je posais juste la question.

 

-Ben... Oui, j'habite seul.

 

-C'est triste..., fit la jeune fille après quelques secondes de silence.

 

-Quoi ?

 

-Vivre seul... Est une chose vraiment très triste.

 

Cette fille est folle, pensa Kagami.

 

-Tu es sûre que ça va ? demanda-t-il d'un air perplexe.

 

-Bien sûr. Pourquoi ça n'irait pas ?

 

-Tu dis des trucs bizarres...

 

-Je m'appelle Chisei, l'interrompit-elle. Chikako Chisei.

 

-Euh... Kagami Taiga, bredouilla-t-il, de plus en plus déconcerté par cette fille étrange.

 

Une voiture arriva devant le terrain en klaxonnant.

La porte s'ouvrit du côté passager.

 

-Monte ! s'exclama une voix de femme.

 

-Au revoir, Kagami Taiga, dit la fille à l'adolescent avec une courbette.

 

Puis elle se dirigea vers la voiture, s'engouffra dedans et disparu.

 


Voili Voilou !

 

J'espère que ce premier chapitre vous a plu ! N'hésitez pas à laisser vos commentaire, vos critiques, etc.

 

A+ !!

 


26/09/2015
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Fanfiction sur Kuroko no Basket : L'être humain est bien peu de chose (Chapitre 2)

chapitre 2 knb (2).jpg

 

 

 

 

Hey !!

 

Voici le second chapitre de ma fanfic'.

 

Bonne lecture à tous !!

 


Chapitre 2 :

 

Lorsque la jeune fille entra dans la classe, le dunker faillit s'étouffer avec le hamburger qu'il était en train d'engloutir.

 

-Tout va bien, Kagami-kun ? demanda son ombre.

 

-Ouais, ouais..., fit-il après avoir reprit son souffle. Je crois...

 

-Bonjour, Kagami Taiga, fit une voix à côté du roux.

 

Elle se tenait à côté de son bureau. Elle portait l'uniforme de Seirin.

 

-Qu'est-ce que tu fous là ?

 

-Je suis venue en cours.

 

À la lumière du jour, on pouvait clairement distinguer les traits réguliers de son visage. Kagami avait vu juste, la veille. Ses yeux étaient gris très clair, et c'est comme si ses iris captaient la lumière ambiante pour la décupler.

Elle se tourna vers Kuroko.

 

-Qui es-tu ?

 

-Je m'appelle Kuroko Tetsuya. Qui est-ce, Kagami-kun ?

 

-Je suis Chikako Chisei, répondit-elle à la place de l'intéressé. J'ai rencontré ton ami hier soir...

 

-Tu vas tout raconter, comme ça ? l'interrompit-il. Il s'en fiche un peu, je pense...

 

-...Et il m'a dit que j'étais stupide, termina-t-elle en l'ignorant superbement.

 

-HÉ !!

 

-Ce n'est pas gentil, lui reprocha son ombre.

 

-C'est ce que je lui ai dit, ajouta Chikako en faisant la moue.

 

-OK, j'ai compris... Vous avez décidé de vous liguer contre moi, c'est ça ?

 

-Assume tes paroles, Kagami-kun.

 

-LA FERME !!

 

-Il est vulgaire, fit remarquer la jeune fille dans un sourire.

 

-Oui, mais on s'y fait assez vite...

 

-Faites comme si j'étais pas là, surtout, hein...

 

-C'est déjà se qu'on fait, précisa-t-elle.

 

-C'ÉTAIT UN SARCASME !!

 

-Parle moins fort, Kagami-kun, tout le monde nous regarde, souffla le passeur.

 

-M'en fout, grommela le basketteur.

 

Chikako sourit. Ces deux garçons semblaient avoir une relation plutôt tumultueuse.

Elle prit place derrière Kuroko, sortit un livre de son sac et n'ouvrit plus la bouche.

Kuroko, quand à lui, était intrigué par cette jeune fille étrange. Tout d'abord à cause de ses grands yeux dans lesquels scintillait une grande intelligence, mais aussi et surtout à cause du fait qu'elle semblait l'avoir remarqué dès son entrée dans la classe. Or, les personnes capables d'une telle choses étaient assez peu nombreuses.

Oui, décidément, Chikako l'intriguait.


 

-Hem... Euh... Salut.

 

À la sonnerie annonçant la pause déjeuner, deux garçons c'étaient approchés du bureau de la jeune fille, qui ne leva même pas les yeux de son livre.

 

-Bonjour, répondit-elle simplement.

 

-Avec, mon pote, on te trouve vraiment canon... Tu nous donnes ton numéro ?

 

-Non.

 

-Quoi ?

 

-Je ne veux pas.

 

-Mais... Tu nous connaît même pas !

 

Elle leva enfin les yeux vers lui, le détailla des pieds à la tête, puis son regard revint sur son livre.

 

-Je ne veux pas, répéta-t-elle.

 

-Déjeune au moins avec nous ! lança l'autre garçon.

 

-Ouais ! Comme ça, on pourra faire connaissance ! approuva son ami.

 

Elle était à présent clairement mal à l'aise. Son regard cherchait un point où se fixer, mais n'en trouva aucun.

 

-Désolée. C'est non.

 

-Aller ! Tu manges toute seule, sinon ! Ça serait pas plus agréable de discuter avec nous ? insista le premier.

 

Elle chercha quoi répondre, mais une voix l'interrompit dans sa réflexion :

 

-Elle ne va pas déjeuner toute seule, puisqu'elle a déjà prévu de manger avec nous.

 

Les deux garçons se retournèrent et virent d'abord Kagami, un air de profonde irritation peint sur le visage, puis Kuroko, impassible.

 

-N'est-ce pas, Chikako-san ? poursuivit-il en plantant son regard azuré dans celui de la lycéenne.

 

Elle saisit sa chance.

 

-C'est exact, affirma-t-elle en souriant au passeur.

 

-Dommage pour vous, les gars, déclara le dunker malgré son agacement.

 

Après le départ des deux garçons, Kuroko se tourna vers sa camarade.

 

-Si tu veux vraiment manger toute seule, ne te sens pas obliger de...

 

-Non, non. Je te remercie pour ton aide. On va sur le toit ?

 

-Attends. Tu veux manger avec nous, juste parce qu'on t'a sauvé la mise ?

 

-Ces garçons étaient clairement pleins d'arrière pensées. Il n'y en a aucune, chez vous, affirma-t-elle.

 

-Comment tu peux en être sûre ? s'enquit Kagami d'un air sceptique.

 

Elle planta son regard brillant dans le sien, ce qui le mit quelque peu mal à l'aise.

 

-Ça se voit dans vos yeux, finit-elle par répondre.


 

Et voilà !!

 

J'espère que ça vous a plu, ce chapitre est un peu plus long que le premier (sauf erreur de ma part), mais c'est la qualité qui compte, donc, si c'est nul, DITES-LE !!!

 

N'hésitez pas à lâcher un com', un p'tit j'aime, et tout ça...

 

Hasta luego !! (Hé ouais ma gueule, hablo español !!)


03/10/2015
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Fanfiction sur Kuroko no Basket : L'être humain est bien peu de chose (Chapitre 3)

Salut tout l'monde !!!

 

Voici le troisième chapitre de "L'être humain est bien peu de chose".

...

Je n'ai absolument rien à ajouter !!

 

Enjoy !


 

Chapitre 3 :

 

Tout chez elle me fait penser à un fantôme.

 

-Tu vas bien, Kuroko-kun ?

 

La voix de la jeune fille le fit émerger de ces pensées.

 

-Tu me regardes bizarrement, depuis quelques minutes. Ça me met un peu mal à l'aise, ajouta-t-elle.

 

-Excuse-moi. Je ne m'en rendais pas compte.

 

Elle sourit.

 

-Ce n'est rien, assura-t-elle.

 

D'habitude, les gens ne s'aperçoivent pas que je les observe. Mais elle, elle perçoit avec facilité ma faible présence sans se rendre compte à quel point c'est dur pour les autres.

Kagami observait son ombre du coin de l'œil.Après leur victoire à la Winter Cup, le passeur était devenu sensiblement plus expressif - ce qui n'enlevait rien à son invisibilité.

Mais, depuis l'arrivée de Chikako environ un mois plus tôt, l'ombre était devenu encore un peu plus expressif.

 

-Vous avez un entraînement de basket après les cours ? demanda la jeune fille après quelques minutes de silence.

 

-Ouais, répondit le dunker.

 

-Est-il interdit au public ?

 

-Pas que je sache.

 

-Donc je peux venir vous regarder ?

 

Les deux garçons restèrent interdits un instant.

 

-Tu t'intéresse au basket, toi, maintenant ?! s'étonna Kagami.

 

-Vous n'arrêtez pas d'en parler, tous les deux. Et puis j'ai entendu dire que vous aviez gagné un tournoi. Votre équipe doit être sacrément forte. je veux simplement comprendre ce qui vous plait tant dans ce sport, répondit Chikako.

 

-Le fait qu'elle veuille venir semble te gêner, Kagami-kun, fit remarquer Kuroko, un léger sourire sur le visage.

 

-M-Mais non !!! Pas du tout !! s'insurgea la lumière de Seirin.

 

-Tu sais, Kuroko-kun, je peux comprendre que ça le dérange, dit la jeune fille.

 

Il aimait bien cette fille. Mais s'il y avait bien une chose qui insupportait Kagami, c'était sa façon d'enfoncer les gens.


-Coach... Est-ce que tout va bien ?

 

Les joueurs de Seirin regardaient la nommée avec une certaine inquiétude. Ses yeux étaient soulignés par de grosses cernes de couleur foncée.

 

-B-Bien sûr que ça va !! Pourquoi ça n'irait pas ?

 

-Riko, tu as des valises énormes sous les yeux..., fit remarquer Koganei.

 

-Elle veut sûrement partir en voyage, dit Izuki.

 

-C'était pire que tout, Izuki.

 

-Ne vous inquiétez pas, je me suis juste couchée un peu tard..., les rassura la coach.

 

-Ouais, un peu tard genre... trois heures du mat' ? répondit ironiquement Hyûga. T'as dormi combien de temps, cette nuit ?

 

-Hum... Une ou deux heures..., marmonna-t-elle avec un air boudeur.

 

Les basketteurs restèrent interdits un instant.

 

-C'EST TOUT ??!!!!!

 

-Je devais faire des recherches sur de nouvelles méthodes d'entraînement, se justifia la jeune fille.

 

-Tu devrais quand même te reposer, la gronda le capitaine, Vraiment, je pense que t'as trop de travail. Entre les cours, les entraînements, les matchs et tout ça, tu devrais te faire aider.

 

-Moi je veux bien aider.

 

Les joueurs et la coach se tournèrent vers l'estrade, sur laquelle était assise la jeune fille au regard fantomatique. Un sourire amusé flottait sur ses lèvres.

 

-Toi ?! Mais t'y connais rien, en basket ! s'exclama Kagami.

 

-Tu n'as qu'à m'apprendre, répondit calmement la jeune fille.

 

-Je ne suis pas sûr que Kagami soit le mieux placé pour ce genre de choses..., intervint Furihata.

 

-Hé, ça veut dire quoi, ça ?!

 

-Que tu manques de patience et de délicatesse, ce qui fait que tu n'es absolument pas doué pour enseigner, répondit son ombre de sa voix monotone.

 

-Kuroko..., commença le dunker d'un air menaçant.

 

Riko observait cette jeune fille. Son physique n'avait rien d'extraordinaire, on pouvait même dire qu'elle était faiblement constituée. Mais elle n'avait pas besoin d'une force ultra-développée pour rechercher des informations sur des méthodes d'entraînement et des équipes adverses.

 

-Comment t'appelles-tu ? demanda-t-elle.

 

-Je m'appelle Chikako Chisei, répondit l'intéressée.

 

-Tu viendras me voir à la fin de l'entraînement, dit la coach dans un sourire avant de se tourner vers ses joueurs. Bon, tout le monde, vous allez me faire vingt tours de terrain en courant, et que ça saute !!!


-Je suis la manager du club de basket, annonça Chikako dans un sourire.

 

Elle avait rejoint ses deux amis à la sortie du gymnase, après la fin de l'entraînement. Elle se tourna vers Kuroko.

 

-La coach m'a dit que tu serais le mieux placé pour m'apprendre les règles et les stratégies de base, continua-t-elle.

 

-Je vois, répondit simplement le garçon aux cheveux bleus.

 

-Quand pouvons-nous commencer ? questionna la jeune fille d'un ton où perçait l'impatience.

 

-Dés que possible, l'informa Kuroko. Tu es libre, ce week-end ?

 

-Pas le samedi matin, répondit-elle en détournant les yeux.

 

-Alors, samedi après-midi et dimanche, ça te vas ?

 

-Oui.

 

-On dirait que vous préparez un rencard, se moqua Kagami.

 

Chikako rougit très légèrement. Kuroko aussi.

Ils étaient maintenant arrivés à la sortie du lycée. Kagami aperçu alors la même voiture dans laquelle était montée la jeune fille, le soir de leur première rencontre.

 

-À demain, dit-elle avant de s'engouffrer dedans, une fois de plus.

 

Kuroko la regarda.

Il allait passer sont week-end avec Chikako. À cette seule pensée, les battements de son cœur s'affolèrent.

 

-Hé, Kuroko, ça va ? T'es tous rouge...

 

Il ne l'entendit pas.


Dans la voiture, une femme aux cheveux blonds coupés courts discutait avec Chikako.

 

-Ces garçons, ce sont des amis ? demanda-t-elle avec curiosité.

 

-Oui, répondit Chikako.

 

Quelques secondes passèrent.

 

-Il y en a un qui te plaît ?

 

-Oui, dit encore la jeune fille.

 

Un léger sourire flottait sur ses lèvres.


 

Et voilà !!

 

Bon, d'abord, 'faut que vous sachiez que j'ai eu un mal de chien à écrire ce chapitre. Syndrome de la page blanche, j'ai cru que j'y arriverais jamais. Et c'est que le chapitre 3, donc je vous laisse imaginer la galère des semaines à venir.

 

Comme d'habitude, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires (critiques, corrections d'éventuelles fautes, etc...), et un j'aime n'a jamais tué personne !!

 

A la semaine prochaine... Normalement.

 


18/10/2015
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L'être humain est bien peu de choses (Chapitre 4)

Salut !!!

 

Bon, voici le quatrième chapitre de cette fic', en espérant qu'il vous plaira, bla bla bla...

 

Hop !

 


 

Chapitre 4 :

 

Lorsque Kuroko la vit arriver au MajiBurger, où ils devaient se retrouver, il sentit le rouge lui monter aux joues.

 

-Bonjour, dit Chikako dans un sourire.

 

-Bonjour, répondit timidement Kuroko.

 

Elle le regarda, intriguée. Ça ne ressemblait pas à son ami de rougir comme ça. Cependant, elle se surpris à se dire qu'il était mignon, avec ses joues rosies.

 

Un silence gêné s'ensuivit, que le passeur s'empressa de rompre :

 

-Tu as mangé ? demanda-t-il.

 

-Oui.

 

-Tu veux boire quelque chose ?

 

-Hmmm... Un milk-shake au chocolat, répondit-elle en s'installant à une table.

 

Le jeune homme alla prendre les commandes pendant qu'elle observait les autres clients. Des jeunes, en majorité. Un groupe d'étudiants bruyants, trois collégiennes en plein fou rire... Elle rougit en voyant un couple de lycéens dans un coin un peu plus reculé de la salle. Et si on les prenait aussi pour un couple, Kuroko et elle ? La jeune fille fut interrompue dans ses pensées par le garçon aux cheveux azurés, qui revenait avec les commandes.

 

-Par quoi veux-tu commencer ? demanda-t-il en tendant le milk-shake à la jeune fille.

 

-Les règles et les fautes.

 

Il lui expliqua se qu'étaient les entre-deux, les temps-morts, les marchers, les reprises de dribble, les contacts, les passages en force, ...

Puis il lui apprit le rôle de chaque joueur sur le terrain, en lui donnant des exemples avec les joueurs de l'équipe de Seirin :

 

-Le meneur est le joueur qui dirige le jeu en attaque. Il est chargé de monter le ballon à travers le terrain. À Seirin, c'est Izuki-kun le meneur. L'arrière est en général celui qui marque les paniers à trois points.

 

-C'est Hyûga-kun l'arrière, chez vous, n'est-ce pas ?

 

-C'est exact. Les ailiers sont les joueurs les plus polyvalents, qui peuvent marquer des points aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. En général, ils sont également de bons défenseurs. Et c'est Kagami-kun l'ailier de Seirin.

 

Il s'interrompit en voyant que son amie ne prenait absolument aucune note. Elle se contentait de le regarder de ses grands yeux étincelants, en sirotant sa boisson.

 

-Tu vas réussir à te rappeler de tous ? demanda-t-il, perplexe.

 

-Ne t'inquiète pas. J'ai une bonne mémoire, répondit-elle d'un air amusé.

 

Elle s'arrêta en entendant un bruit de gargouillement provenant tout droit de son estomac. La jeune fille rougit violemment en se prenant le ventre.

 

-Je croyais que tu avais mangé ? fit remarquer Kuroko avec un air de reproche.

 

-Je... J'ai pas eu le temps, répondit Chikako en évitant son regard.

 

Le passeur alla lui chercher un hamburger. Lorsqu'il revint, il lui tendit le sandwich, qu'elle prit en le regardant avec reconnaissance, avant de le dévorer.

 

-Merci, dit-elle quand elle eût finit. Je te dois combien ?

-Rien, c'est pour moi, répondit le passeur.

 

Elle le regarda, surprise.

 

-M-Mais non ! Tu m'as déjà payé à boire, bientôt tu n'auras plus d'argent à cause de moi ! s'écria-t-elle, de plus en plus rouge.

 

Kuroko la fixa avec surprise, il ne s'attendait apparemment pas à une réaction si vive de la par de Chikako.

 

-Et bien... Dans ce cas... Tu peux payer la moitié du hamburger-

 

-Non ! Je veux tous payer !

 

Le passeur ne pensait pas que la jeune fille était aussi têtue. Il la laissa s'épuiser à essayer de le convaincre. Au bout d'un moment, la lycéenne en eu assez, et posa l'argent sur la table. Kuroko paya le reste et ils sortirent du fast-food.

 

-Chikako-san, dit le basketteur après un instant de silence, je peux te poser une question ?

 

-Je t'écoute.

 

-Comment fais-tu pour me voir si facilement ?

 

Elle se stoppa, le regarda bizarrement.

 

-Et bien... Je te regarde... Je ne suis pas sûre de bien comprendre ta question.

 

-D'habitude, les gens ne me voient pas dès le premier coup d'œil, expliqua le jeune homme. Comme si j'étais quelque-chose de flou, ou que mon image étais atténuée par mon environnement. Je suis obligé de faire entendre ma voix pour qu'on remarque ma présence. Même ma famille ne me voie pas. Non pas qu'ils ne pense pas à moi, bien au contraire, mais ils ne me voient pas. Mais toi, tu m'as vu. Tu as sut me voir. Comment as-tu fais ?

 

-J'ai dirigé mes yeux vers toi. Comme je le fais pour tout, et tout le monde. Pour moi, tu n'es ni flou, ni atténué par ton environnement. Tu es même parfaitement net. Si je te voie, c'est simplement parce que je fais attention aux éléments qui m'entourent. Du moins, c'est mon avis.

 

Un ange passa pendant qu'ils se remettaient à marcher.

 

-Ça te dirait d'aller chez moi pour continuer à travailler ? dit Chikako.

 

Kuroko rougit légèrement à cette proposition.

 

-Si tu veux.

 

Ils continuèrent à avancer et arrivèrent devant un immeubles.

 

-C'est au cinquième, précisa la jeune fille en pressant le bouton d'appel de l'ascenseur.

 

Lorsequ'elle ouvrit la porte de l'appartement, elle resta interdite un instant. Le passeur regarda par dessus l'épaule de son amie et vie une jeune femme, assez petite, les yeux bleus ciel, un peu garçon manqué avec ses cheveux blonds coupés courts et son jean un peu grand pour elle.

 

-Je croyais que tu travaillais, aujourd'hui, laissa échapper Chikako.

 

-Non, j'ai décidé de prendre ma journée, répondit la jeune femme avec jovialité.

 

-C'est ta sœur ? demanda alors le basketteur.

 

-Non. C'est ma responsable légale, répondit Chikako en se débarrassant de ses bottines. Donne-moi ton manteau, je vais l'accrocher dans la penderie.

 

Kuroko s'exécuta. Il jetait des regards tout autour de lui. L'appartement était bien tenu, bien qu'assez peu décoré, ce qui laissait supposer que Chikako et sa « responsable légale », comme elle l'appelait, n'étaient arrivées que très récemment.

 

-Vous êtes sa tante ? questionna le passeur.

 

Elle le regarda avec surprise.

 

-Chikako ne t'a pas parlé de moi ?

 

-Elle n'est pas vraiment du genre bavard. J'en sais très peu sur elle.

 

-C'est vrai, mais elle c'est ouverte aux autres, depuis son arrivée ici. Mais passons. Je n'ai absolument aucun lien de sang avec cette enfant. Jusqu'à il y a deux ans, j'ignorais même jusqu'à son existence. Mais on m'a confié son dossier, et je me suis attachée à elle. Comme elle n'avait aucun parent connu en vie, j'ai demandé sa garde, et on me l'a accordée.

 

-Son dossier ?

 

-Kuroko-kun, ma chambre est par là, l'interrompit Chikako, qui revenait de la pièce adjacente.

 

Il la suivit dans la pièce, qui était très impersonnelle. Pas de photos de sa famille, de ses amis, ou de ses années au collège. Comme si elle n'avait jamais existé avant son entrée à Seirin. Le seul objet qui ressemblait à quelque chose de personnel était une grande boîte en carton, posée dans un coin de la chambre.

 

-Bon, où en étions-nous ? fit la jeune fille en s'asseyant sur son lit.

 

-Les stratégies de base, répondit Kuroko en faisant de même.

 

Il commença ses explications, mais il se sentait assez mal à l'aise, il avait l'impression qu'on l'espionnait. Il se rendit vite compte que Chikako ne l'écoutait absolument pas. Elle gardais son regard fixé sur le carton, dans le coin de la pièce.

 

-Quelque chose ne va pas, Chikako-san ? demanda le passeur.

 

Elle sursauta, comme si elle venait de se réveiller en sursaut.

 

-Oui ? dit-elle.

 

-Tu n'es pas concentrée, lui reprocha-t-il.

 

-Désolée.

 

Elle continuait de jeter des regards furtifs au coin.

 

-Tu es sûre que ça va ? Tu as l'air agitée.

 

-J-je vais bien, ne t'inquiète pas ! lui dit-elle d'un ton qui laissait clairement penser le contraire.

 

Il la regarda un instant en silence. Puis, il posa les questions qui lui trottaient dans la tête depuis son arrivée dans cet appartement :

 

-Qui est la femme qui était là quand nous sommes arrivés ? Quel est vraiment son lien avec toi ? Elle m'a dit qu'on lui avait confié ton dossier, de quoi parlait-elle ?

 

Elle le fixa de ses yeux brillants, il crut y voir de la colère, et cela le surpris et le mit mal à l'aise en même temps. Il était sans doute allé trop loin dans son interrogatoire. Tout cela ne le regardait pas après tous, ils ne se connaissaient que depuis un mois, et ils n'étaient peut-être pas assez intimes pour qu'elle lui confie ce genre de chose.

 

-Elle s'appelle Byakuren Chikara. Je t'ai dit qu'elle était ma responsable légale, et c'était vrai, mais elle est avant tous une employée des services sociaux. Ses supérieurs lui confié mon dossier et elle m'aimait bien, et comme je n'avais aucun parent en vie, elle a proposé de prendre ma garde.

 

-Les services sociaux ? Excuse-moi d'insister, mais c'est quoi cette histoire ?

 

Il regretta ces mots aussitôt qu'il les avait prononcés en voyant son amie blêmir.

 

-S'il te plaît, ne me force pas...

 

Les mots s'étouffèrent dans sa gorge, et dans ses yeux, la colère avait entièrement disparue, laissant place à la terreur. Puis elle eu des haut-le-cœur et sa respiration devint sifflante. Le basketteur n'ayant jamais eu affaire à ce genre situation, il faillit céder à la panique, mais il se reprit et appela à l'aide. 

 

-C'est quoi ce bord- CHISEI !

 

Byakuren se précipita vers la jeune fille.

 

-Calme-toi, ça va aller.

 

Elle se tourna vers Kuroko.

 

-Appelle notre médecin ! Je te donne le numéro...

 

Elle le lui épela et, une fois le docteur prévenu, ils attendirent. La jeune femme chuchotait des mots réconfortant à Chikako, qui respirait dans un sac en plastique. Le passeur quand à lui, ne savait plus où se mettre. Il se sentait entièrement responsable. Comment pourrait-il en être autrement ? S'il ne lui avait pas posé toutes ses questions, elle n'aurait sûrement pas réagi de la sorte.

 


 

 -Une nouvelle crise d'angoisse. Je lui ai prescrit un calmant, fit le médecin en tendant l'ordonnance à Byakuren.

 

-Merci d'être venu si vite.

 

Une fois le docteur partit, la jeune femme se tourna vers le basketteur. S'attendant à des reproches, le jeune homme baissa la tête.

 

-Tu n'as pas à te sentir responsable. Chisei fait souvent ce genre de crise. 

 

-Mais sans moi, elle n'aurait pas fait celle-ci ! C'est de ma faute !

 

 

Elle le regarda quelques secondes en silence.

 

-Tu as sans doute raison. Si tu n'avais pas été là, cette après-midi aurait été parfaitement normale. Mais tu ne savais pas qu'elle avait souvent des crises de ce genre. en plus, ça faisait un bon moment qu'elle n'avait pas eu crise. Et ce qui est fait est fait. On ne peut pas changer le passé.

 

Puis elle dit, en souriant :

 

-J'ai remarqué qu'elle c'était sensiblement ouverte, ces derniers temps. Et tu n'y es pas pour rien, pas vrai ?

 

-Je ne sais pas.

 

-Et bien moi, je sais que je ne l'ai jamais vue aussi heureuse que depuis qu'elle te connait.

 

Il rougit. Cela la fit rire.

 

-Blague à part. Tu lui plaît, et elle ne te laisse pas indifférent - n'essaye pas de me faire croire l'inverse, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Qu'est-ce que tu attends pour te déclarer à elle ?

 

-Et si elle ne m'aime pas ?

 

Elle resta un instant interdite face à cette déclaration qui lui semblait complètement stupide.

 

-Mais bien sûr qu'elle t'aime ! Tu as vu la manière dont elle te regarde ? La façon dont elle te parle ? Même moi qui n'y connait rien je le voie !

Le passeur garda le silence.

 

-En tout cas, si tu attends qu'elle fasse le premier pas, tu vas attendre longtemps. Elle ne sait pas du tout comment s'y prendre avec les autres et elle n'a aucune confiance en elle. C'est souvent ça avec les surdoués...

 

-Chikako-san est surdouée ?

 

 

Elle le regarda quelques secondes et sembla se rendre compte de quelque chose.

 

-Tu ferais mieux de rentrer chez toi. Je te tiendrais au courant de l'état de Chisei.

 

-Non, s'il vous plaît, parlez-moi encore d'elle ! C'est quelqu'un de très secret, elle ne me parle jamais de son passé ou-

 

-Pas question. J'en ai déjà trop dis. C'est à elle de te raconter, pas à moi.

 

Elle le raccompagna à la porte et il rentra chez lui en ravalant sa curiosité.

 


 

Voili voilou !!

 

Bon, dans ce chapitre, on en apprend pas mal sur Chisei, mais les révélations ne sont pas terminée !! Quel sombres secrets cache encore la jeune fille ? Vous le saurez au prochain chapitre !! ;)

 

...

 

Ou peut-être celui d'après, qui sait ?

 

A+ !!             


07/11/2015
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L'être humain est bien peu de chose (Chapitre 5)

Salut mes p'tits ourson en guimauve !! (Oui, je suis d'une humeur sucrée aujourd'hui.)

 

Voici le cinquième chapitre !!

 

Enjoy !!!!

 


 

 Chapitre 5 :

 

-Alors, ça s'est passé comment avec Chikako ? demanda le dunker.

 

-Moins bien que je ne l'aurais voulu, répondit Kuroko.

 

-Comment ça ? Elle t'a mit un râteau ?

 

-Je ne plaisante pas, Kagami-kun.

 

-Bon, explique-moi, alors !

 

Le passeur vit la jeune fille entrer dans la classe.

 

-Plus tard, fit-il en sortant un roman.

 

-Bonjour, dit la jeune fille, sans accorder un regard au passeur.

 

-Bonjour, répondit-il en faisant de même.

 

Ok, super ambiance..., pensa Kagami.

 

Heureusement, le professeur arriva à cet instant. L'ambiance pendant la matinée fut assez tendue entre les deux lycéens. Ils ne se regardaient pas et ne se parlaient quasiment pas. Kagami en eut vite assez. Lors de la pause déjeuner, Kagami put se libérer de toutes les questions qui le taraudaient :

 

-Bon, vous m'expliquez l'ambiance de merde ou vous comptez vous faire la gueule encore longtemps ? dit-il, une pointe d'agressivité dans la voix.

 

-Ça ne te regarde pas.

 

La jeune fille avait parlé d'une voix sèche et avec presque autant d'agressivité que le dunker. Les deux lycéens en furent surpris. Ils ne pensaient pas que Chikako pouvait s'énerver.

 

-Je pense qu'au contraire, Kagami-kun est concerné-

 

-Bien ! Parle-lui si tu veux, moi je n'ai rien à lui dire ! s'exclama-t-elle en se levant. Elle partit en direction du gymnase.

 

Le dunker regarda son ami, l'air ébahi.

 

-Mais tu lui as fait quoi ?!

 

Kuroko ne répondit pas. Il se leva et partit sur les talons de son amie.

 

-Chikako-san !

 

Elle ne répondit pas. Ne se retourna pas. Ne s'arrêta même pas.

 

-Chikako-san !

 

Toujours pas. Ils étaient à présent juste à côté du gymnase. Celui-ci était vide.

 

-CHIKAKO-SAN !!

 

Cette fois, le passeur avait hurlé son nom. Elle s'arrêta enfin et il la rattrapa.

 

Elle se tourna vers lui. Elle voulut prendre la parole, mais le basketteur parla en premier :

 

-Tu n'as pas à parler à Kagami-kun si sèchement. Il est simplement curieux, peut-être un peu inquiet, en tous cas il n'a pas de mauvaises intentions, ni à ton égard, ni au mien. C'est complètement injustifié de te mettre sur la défensive de cette façon.

 

-Tu vois pourquoi je ne veux pas parler ?

 

Le jeune homme ne comprit pas de quoi elle parlait. Cela n'avait absolument aucun rapport avec se qu'il venait de dire. Il pensa qu'elle tentait de changer de sujet.

 

-De quoi parles-tu ?

 

Elle baissa les yeux.

 

-À chaque fois qu'on me pause des questions, je fais une crise d'angoisse. J'ai vraiment l'air pitoyable dans ces moments-là. J'ai l'air faible et je me mets à dépendre entièrement de mon entourage. Et quand les gens me voient dans cet état, ils ont pitié de moi. Ils font sans cesse attention à ce qu'ils disent, comme si il y avait un mot magique, une sorte d'interrupteur, et qu'en appuyant sur cet interrupteur, ça déclenchait automatiquement une crise. Mais ça ne marche pas comme ça.

 

Lorsqu'elle leva ses yeux larmoyants vers lui, il put y voir la colère, mais aussi la tristesse et, au fond, tout au fond, de la peur.

 

-C'est exactement ce qui est en train de se passer avec toi et Kagami-kun, dit-elle, des sanglots plein la voix. Vous avez pitié de moi et, comme je déteste ça, je vais devenir odieuse avec vous, comme avec Chikara et vous allez me laisser toute seule !

 

-J'ai jamais rien entendu d'aussi stupide !

 

La voix de Kagami avait claqué derrière Kuroko, mi-railleuse, mi-colérique.

 

-T'es déjà odieuse, ma petite vieille ! Bon, ok, peut-être pas odieuse, mais sache quand même que t'es bien chiante ! Toujours à vouloir retourner la situation en ta faveur ! Alors, franchement, un peu plus ou un peu moins, je suis pas à ça près ! En plus, Kuroko aussi est chiant, vous faites bien la paire, tous les deux ! Arrêtez de vous tourner autour et roulez-vous une pelle une bonne fois pour toute, qu'on en finisse !

 

Chikako éclata en sanglots. Les deux garçons ne s'y attendant pas, ils s'approchèrent, l'air interrogateur. Elle s'agrippa à eux comme à une bouée de sauvetage.

 

-Me laissez pas..., disait-elle entre deux sanglots. Me laissez pas...

 

-Idiote ! Je viens de te dire que...

 

Il fut coupé net par la main plantée dans ses côtes.

 

-Kuroko, enfoiré...

 

-Tu penses vraiment que c'est le moment ? chuchota l'ombre.

 

Le dunker dû admettre qu'il avait raison. Ils restèrent donc dans cette position jusqu'à la sonnerie. N'ayant pas eut le temps de déjeuner, ils restèrent avec la faim au ventre jusqu'à la fin des courts.

 


 

 Lorsqu'ils se quittèrent, à la grille du lycée, Kuroko remarqua les joues légèrement rosies de Chikako. Elle se contenta pourtant de les saluer, comme à son habitude.

 

-Ouais, c'est toujours pas gagner, quoi..., dit Kagami, découragé.

 

-Il faut dire que ta réplique de tout à l'heure avait de quoi mettre mal à l'aise, fit remarquer le passeur.

 

-Quoi ?

 

-«Roulez-vous une pelle une bonne fois pour toute...»

 

-Oh, ça va, hein...

 

-Reconnait qu'il y a plus subtil.

 

Kagami répondit quelque-chose, mais Kuroko ne l'entendit pas. Il venait de recevoir un SMS.

 

De : Chikako-san

 

Merci.

 

De : Kuroko-kun

 

Pourquoi ?

 

De : Chikako-san

 

D'être là. De ne pas me laisser.

 

De : Kuroko-kun

 

De rien.

 

De : Chikako-san

 

Je t'aime.

 

Malgré tous ses efforts pour rester impassible, une jolie teinte pivoine finit par prendre possession du moindre centimètre carré du visage du lycéen.

 

-Ah, bah enfin ! laissa échapper le dunker, qui épiait la conversation par-dessus l'épaule de son ombre.

 

Kuroko ne prit même pas la peine de le frapper.

 

De : Kuroko-kun

 

Moi aussi.

 


 

 

Voilà !

 

J'espère que ça vous a plu, j'ai eu de la chance sur ce coup-là, Madame L'Inspiration a bien voulu ramener ses fesses dès que je me suis installée devant mon ordinateur ! J'ai envie de dire : tant mieux. T^T

 

Ce chapitre était extrêêêêêêêmement «guimauvesque», mais bon, j'ai adoré l'écrire, c'est trop mignon.

 

Finalement, je fais péter un erratum et modifie se que j'ai écrit la semaine dernière : je ne posterai pas de chapitre de cette fic' en alternance avec "Je suis un électron libre", étant donner l'absence quasi-totale de com's sur l'article de la semaine dernière, j'en déduis que vous aimez moins cette fic' que "L'être humain est bien peu de choses". Moi aussi, pour tout vous dire.

 

Ah, et, pour finir, je ne posterai plus un article chaque samedi, mais quand j'aurai de l'inspiration, tout en essayant de poster un article par semaine.

 

Sur ce : rendez-vous... bah... dans pas longtemps, du coup, j'espère...

 

A+


18/11/2015
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