Histoires d'une fille libre

Histoires d'une fille libre

L'être humain est bien peu de chose (Chapitre 5)

Salut mes p'tits ourson en guimauve !! (Oui, je suis d'une humeur sucrée aujourd'hui.)

 

Voici le cinquième chapitre !!

 

Enjoy !!!!

 


 

 Chapitre 5 :

 

-Alors, ça s'est passé comment avec Chikako ? demanda le dunker.

 

-Moins bien que je ne l'aurais voulu, répondit Kuroko.

 

-Comment ça ? Elle t'a mit un râteau ?

 

-Je ne plaisante pas, Kagami-kun.

 

-Bon, explique-moi, alors !

 

Le passeur vit la jeune fille entrer dans la classe.

 

-Plus tard, fit-il en sortant un roman.

 

-Bonjour, dit la jeune fille, sans accorder un regard au passeur.

 

-Bonjour, répondit-il en faisant de même.

 

Ok, super ambiance..., pensa Kagami.

 

Heureusement, le professeur arriva à cet instant. L'ambiance pendant la matinée fut assez tendue entre les deux lycéens. Ils ne se regardaient pas et ne se parlaient quasiment pas. Kagami en eut vite assez. Lors de la pause déjeuner, Kagami put se libérer de toutes les questions qui le taraudaient :

 

-Bon, vous m'expliquez l'ambiance de merde ou vous comptez vous faire la gueule encore longtemps ? dit-il, une pointe d'agressivité dans la voix.

 

-Ça ne te regarde pas.

 

La jeune fille avait parlé d'une voix sèche et avec presque autant d'agressivité que le dunker. Les deux lycéens en furent surpris. Ils ne pensaient pas que Chikako pouvait s'énerver.

 

-Je pense qu'au contraire, Kagami-kun est concerné-

 

-Bien ! Parle-lui si tu veux, moi je n'ai rien à lui dire ! s'exclama-t-elle en se levant. Elle partit en direction du gymnase.

 

Le dunker regarda son ami, l'air ébahi.

 

-Mais tu lui as fait quoi ?!

 

Kuroko ne répondit pas. Il se leva et partit sur les talons de son amie.

 

-Chikako-san !

 

Elle ne répondit pas. Ne se retourna pas. Ne s'arrêta même pas.

 

-Chikako-san !

 

Toujours pas. Ils étaient à présent juste à côté du gymnase. Celui-ci était vide.

 

-CHIKAKO-SAN !!

 

Cette fois, le passeur avait hurlé son nom. Elle s'arrêta enfin et il la rattrapa.

 

Elle se tourna vers lui. Elle voulut prendre la parole, mais le basketteur parla en premier :

 

-Tu n'as pas à parler à Kagami-kun si sèchement. Il est simplement curieux, peut-être un peu inquiet, en tous cas il n'a pas de mauvaises intentions, ni à ton égard, ni au mien. C'est complètement injustifié de te mettre sur la défensive de cette façon.

 

-Tu vois pourquoi je ne veux pas parler ?

 

Le jeune homme ne comprit pas de quoi elle parlait. Cela n'avait absolument aucun rapport avec se qu'il venait de dire. Il pensa qu'elle tentait de changer de sujet.

 

-De quoi parles-tu ?

 

Elle baissa les yeux.

 

-À chaque fois qu'on me pause des questions, je fais une crise d'angoisse. J'ai vraiment l'air pitoyable dans ces moments-là. J'ai l'air faible et je me mets à dépendre entièrement de mon entourage. Et quand les gens me voient dans cet état, ils ont pitié de moi. Ils font sans cesse attention à ce qu'ils disent, comme si il y avait un mot magique, une sorte d'interrupteur, et qu'en appuyant sur cet interrupteur, ça déclenchait automatiquement une crise. Mais ça ne marche pas comme ça.

 

Lorsqu'elle leva ses yeux larmoyants vers lui, il put y voir la colère, mais aussi la tristesse et, au fond, tout au fond, de la peur.

 

-C'est exactement ce qui est en train de se passer avec toi et Kagami-kun, dit-elle, des sanglots plein la voix. Vous avez pitié de moi et, comme je déteste ça, je vais devenir odieuse avec vous, comme avec Chikara et vous allez me laisser toute seule !

 

-J'ai jamais rien entendu d'aussi stupide !

 

La voix de Kagami avait claqué derrière Kuroko, mi-railleuse, mi-colérique.

 

-T'es déjà odieuse, ma petite vieille ! Bon, ok, peut-être pas odieuse, mais sache quand même que t'es bien chiante ! Toujours à vouloir retourner la situation en ta faveur ! Alors, franchement, un peu plus ou un peu moins, je suis pas à ça près ! En plus, Kuroko aussi est chiant, vous faites bien la paire, tous les deux ! Arrêtez de vous tourner autour et roulez-vous une pelle une bonne fois pour toute, qu'on en finisse !

 

Chikako éclata en sanglots. Les deux garçons ne s'y attendant pas, ils s'approchèrent, l'air interrogateur. Elle s'agrippa à eux comme à une bouée de sauvetage.

 

-Me laissez pas..., disait-elle entre deux sanglots. Me laissez pas...

 

-Idiote ! Je viens de te dire que...

 

Il fut coupé net par la main plantée dans ses côtes.

 

-Kuroko, enfoiré...

 

-Tu penses vraiment que c'est le moment ? chuchota l'ombre.

 

Le dunker dû admettre qu'il avait raison. Ils restèrent donc dans cette position jusqu'à la sonnerie. N'ayant pas eut le temps de déjeuner, ils restèrent avec la faim au ventre jusqu'à la fin des courts.

 


 

 Lorsqu'ils se quittèrent, à la grille du lycée, Kuroko remarqua les joues légèrement rosies de Chikako. Elle se contenta pourtant de les saluer, comme à son habitude.

 

-Ouais, c'est toujours pas gagner, quoi..., dit Kagami, découragé.

 

-Il faut dire que ta réplique de tout à l'heure avait de quoi mettre mal à l'aise, fit remarquer le passeur.

 

-Quoi ?

 

-«Roulez-vous une pelle une bonne fois pour toute...»

 

-Oh, ça va, hein...

 

-Reconnait qu'il y a plus subtil.

 

Kagami répondit quelque-chose, mais Kuroko ne l'entendit pas. Il venait de recevoir un SMS.

 

De : Chikako-san

 

Merci.

 

De : Kuroko-kun

 

Pourquoi ?

 

De : Chikako-san

 

D'être là. De ne pas me laisser.

 

De : Kuroko-kun

 

De rien.

 

De : Chikako-san

 

Je t'aime.

 

Malgré tous ses efforts pour rester impassible, une jolie teinte pivoine finit par prendre possession du moindre centimètre carré du visage du lycéen.

 

-Ah, bah enfin ! laissa échapper le dunker, qui épiait la conversation par-dessus l'épaule de son ombre.

 

Kuroko ne prit même pas la peine de le frapper.

 

De : Kuroko-kun

 

Moi aussi.

 


 

 

Voilà !

 

J'espère que ça vous a plu, j'ai eu de la chance sur ce coup-là, Madame L'Inspiration a bien voulu ramener ses fesses dès que je me suis installée devant mon ordinateur ! J'ai envie de dire : tant mieux. T^T

 

Ce chapitre était extrêêêêêêêmement «guimauvesque», mais bon, j'ai adoré l'écrire, c'est trop mignon.

 

Finalement, je fais péter un erratum et modifie se que j'ai écrit la semaine dernière : je ne posterai pas de chapitre de cette fic' en alternance avec "Je suis un électron libre", étant donner l'absence quasi-totale de com's sur l'article de la semaine dernière, j'en déduis que vous aimez moins cette fic' que "L'être humain est bien peu de choses". Moi aussi, pour tout vous dire.

 

Ah, et, pour finir, je ne posterai plus un article chaque samedi, mais quand j'aurai de l'inspiration, tout en essayant de poster un article par semaine.

 

Sur ce : rendez-vous... bah... dans pas longtemps, du coup, j'espère...

 

A+



18/11/2015
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi