Histoires d'une fille libre

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Fanfiction sur Kuroko no Basket : L'être humain est bien peu de chose (Chapitre 3)

Salut tout l'monde !!!

 

Voici le troisième chapitre de "L'être humain est bien peu de chose".

...

Je n'ai absolument rien à ajouter !!

 

Enjoy !


 

Chapitre 3 :

 

Tout chez elle me fait penser à un fantôme.

 

-Tu vas bien, Kuroko-kun ?

 

La voix de la jeune fille le fit émerger de ces pensées.

 

-Tu me regardes bizarrement, depuis quelques minutes. Ça me met un peu mal à l'aise, ajouta-t-elle.

 

-Excuse-moi. Je ne m'en rendais pas compte.

 

Elle sourit.

 

-Ce n'est rien, assura-t-elle.

 

D'habitude, les gens ne s'aperçoivent pas que je les observe. Mais elle, elle perçoit avec facilité ma faible présence sans se rendre compte à quel point c'est dur pour les autres.

Kagami observait son ombre du coin de l'œil.Après leur victoire à la Winter Cup, le passeur était devenu sensiblement plus expressif - ce qui n'enlevait rien à son invisibilité.

Mais, depuis l'arrivée de Chikako environ un mois plus tôt, l'ombre était devenu encore un peu plus expressif.

 

-Vous avez un entraînement de basket après les cours ? demanda la jeune fille après quelques minutes de silence.

 

-Ouais, répondit le dunker.

 

-Est-il interdit au public ?

 

-Pas que je sache.

 

-Donc je peux venir vous regarder ?

 

Les deux garçons restèrent interdits un instant.

 

-Tu t'intéresse au basket, toi, maintenant ?! s'étonna Kagami.

 

-Vous n'arrêtez pas d'en parler, tous les deux. Et puis j'ai entendu dire que vous aviez gagné un tournoi. Votre équipe doit être sacrément forte. je veux simplement comprendre ce qui vous plait tant dans ce sport, répondit Chikako.

 

-Le fait qu'elle veuille venir semble te gêner, Kagami-kun, fit remarquer Kuroko, un léger sourire sur le visage.

 

-M-Mais non !!! Pas du tout !! s'insurgea la lumière de Seirin.

 

-Tu sais, Kuroko-kun, je peux comprendre que ça le dérange, dit la jeune fille.

 

Il aimait bien cette fille. Mais s'il y avait bien une chose qui insupportait Kagami, c'était sa façon d'enfoncer les gens.


-Coach... Est-ce que tout va bien ?

 

Les joueurs de Seirin regardaient la nommée avec une certaine inquiétude. Ses yeux étaient soulignés par de grosses cernes de couleur foncée.

 

-B-Bien sûr que ça va !! Pourquoi ça n'irait pas ?

 

-Riko, tu as des valises énormes sous les yeux..., fit remarquer Koganei.

 

-Elle veut sûrement partir en voyage, dit Izuki.

 

-C'était pire que tout, Izuki.

 

-Ne vous inquiétez pas, je me suis juste couchée un peu tard..., les rassura la coach.

 

-Ouais, un peu tard genre... trois heures du mat' ? répondit ironiquement Hyûga. T'as dormi combien de temps, cette nuit ?

 

-Hum... Une ou deux heures..., marmonna-t-elle avec un air boudeur.

 

Les basketteurs restèrent interdits un instant.

 

-C'EST TOUT ??!!!!!

 

-Je devais faire des recherches sur de nouvelles méthodes d'entraînement, se justifia la jeune fille.

 

-Tu devrais quand même te reposer, la gronda le capitaine, Vraiment, je pense que t'as trop de travail. Entre les cours, les entraînements, les matchs et tout ça, tu devrais te faire aider.

 

-Moi je veux bien aider.

 

Les joueurs et la coach se tournèrent vers l'estrade, sur laquelle était assise la jeune fille au regard fantomatique. Un sourire amusé flottait sur ses lèvres.

 

-Toi ?! Mais t'y connais rien, en basket ! s'exclama Kagami.

 

-Tu n'as qu'à m'apprendre, répondit calmement la jeune fille.

 

-Je ne suis pas sûr que Kagami soit le mieux placé pour ce genre de choses..., intervint Furihata.

 

-Hé, ça veut dire quoi, ça ?!

 

-Que tu manques de patience et de délicatesse, ce qui fait que tu n'es absolument pas doué pour enseigner, répondit son ombre de sa voix monotone.

 

-Kuroko..., commença le dunker d'un air menaçant.

 

Riko observait cette jeune fille. Son physique n'avait rien d'extraordinaire, on pouvait même dire qu'elle était faiblement constituée. Mais elle n'avait pas besoin d'une force ultra-développée pour rechercher des informations sur des méthodes d'entraînement et des équipes adverses.

 

-Comment t'appelles-tu ? demanda-t-elle.

 

-Je m'appelle Chikako Chisei, répondit l'intéressée.

 

-Tu viendras me voir à la fin de l'entraînement, dit la coach dans un sourire avant de se tourner vers ses joueurs. Bon, tout le monde, vous allez me faire vingt tours de terrain en courant, et que ça saute !!!


-Je suis la manager du club de basket, annonça Chikako dans un sourire.

 

Elle avait rejoint ses deux amis à la sortie du gymnase, après la fin de l'entraînement. Elle se tourna vers Kuroko.

 

-La coach m'a dit que tu serais le mieux placé pour m'apprendre les règles et les stratégies de base, continua-t-elle.

 

-Je vois, répondit simplement le garçon aux cheveux bleus.

 

-Quand pouvons-nous commencer ? questionna la jeune fille d'un ton où perçait l'impatience.

 

-Dés que possible, l'informa Kuroko. Tu es libre, ce week-end ?

 

-Pas le samedi matin, répondit-elle en détournant les yeux.

 

-Alors, samedi après-midi et dimanche, ça te vas ?

 

-Oui.

 

-On dirait que vous préparez un rencard, se moqua Kagami.

 

Chikako rougit très légèrement. Kuroko aussi.

Ils étaient maintenant arrivés à la sortie du lycée. Kagami aperçu alors la même voiture dans laquelle était montée la jeune fille, le soir de leur première rencontre.

 

-À demain, dit-elle avant de s'engouffrer dedans, une fois de plus.

 

Kuroko la regarda.

Il allait passer sont week-end avec Chikako. À cette seule pensée, les battements de son cœur s'affolèrent.

 

-Hé, Kuroko, ça va ? T'es tous rouge...

 

Il ne l'entendit pas.


Dans la voiture, une femme aux cheveux blonds coupés courts discutait avec Chikako.

 

-Ces garçons, ce sont des amis ? demanda-t-elle avec curiosité.

 

-Oui, répondit Chikako.

 

Quelques secondes passèrent.

 

-Il y en a un qui te plaît ?

 

-Oui, dit encore la jeune fille.

 

Un léger sourire flottait sur ses lèvres.


 

Et voilà !!

 

Bon, d'abord, 'faut que vous sachiez que j'ai eu un mal de chien à écrire ce chapitre. Syndrome de la page blanche, j'ai cru que j'y arriverais jamais. Et c'est que le chapitre 3, donc je vous laisse imaginer la galère des semaines à venir.

 

Comme d'habitude, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires (critiques, corrections d'éventuelles fautes, etc...), et un j'aime n'a jamais tué personne !!

 

A la semaine prochaine... Normalement.

 



18/10/2015
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