Histoires d'une fille libre

Histoires d'une fille libre

L'être humain est bien peu de choses (Chapitre 4)

Salut !!!

 

Bon, voici le quatrième chapitre de cette fic', en espérant qu'il vous plaira, bla bla bla...

 

Hop !

 


 

Chapitre 4 :

 

Lorsque Kuroko la vit arriver au MajiBurger, où ils devaient se retrouver, il sentit le rouge lui monter aux joues.

 

-Bonjour, dit Chikako dans un sourire.

 

-Bonjour, répondit timidement Kuroko.

 

Elle le regarda, intriguée. Ça ne ressemblait pas à son ami de rougir comme ça. Cependant, elle se surpris à se dire qu'il était mignon, avec ses joues rosies.

 

Un silence gêné s'ensuivit, que le passeur s'empressa de rompre :

 

-Tu as mangé ? demanda-t-il.

 

-Oui.

 

-Tu veux boire quelque chose ?

 

-Hmmm... Un milk-shake au chocolat, répondit-elle en s'installant à une table.

 

Le jeune homme alla prendre les commandes pendant qu'elle observait les autres clients. Des jeunes, en majorité. Un groupe d'étudiants bruyants, trois collégiennes en plein fou rire... Elle rougit en voyant un couple de lycéens dans un coin un peu plus reculé de la salle. Et si on les prenait aussi pour un couple, Kuroko et elle ? La jeune fille fut interrompue dans ses pensées par le garçon aux cheveux azurés, qui revenait avec les commandes.

 

-Par quoi veux-tu commencer ? demanda-t-il en tendant le milk-shake à la jeune fille.

 

-Les règles et les fautes.

 

Il lui expliqua se qu'étaient les entre-deux, les temps-morts, les marchers, les reprises de dribble, les contacts, les passages en force, ...

Puis il lui apprit le rôle de chaque joueur sur le terrain, en lui donnant des exemples avec les joueurs de l'équipe de Seirin :

 

-Le meneur est le joueur qui dirige le jeu en attaque. Il est chargé de monter le ballon à travers le terrain. À Seirin, c'est Izuki-kun le meneur. L'arrière est en général celui qui marque les paniers à trois points.

 

-C'est Hyûga-kun l'arrière, chez vous, n'est-ce pas ?

 

-C'est exact. Les ailiers sont les joueurs les plus polyvalents, qui peuvent marquer des points aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. En général, ils sont également de bons défenseurs. Et c'est Kagami-kun l'ailier de Seirin.

 

Il s'interrompit en voyant que son amie ne prenait absolument aucune note. Elle se contentait de le regarder de ses grands yeux étincelants, en sirotant sa boisson.

 

-Tu vas réussir à te rappeler de tous ? demanda-t-il, perplexe.

 

-Ne t'inquiète pas. J'ai une bonne mémoire, répondit-elle d'un air amusé.

 

Elle s'arrêta en entendant un bruit de gargouillement provenant tout droit de son estomac. La jeune fille rougit violemment en se prenant le ventre.

 

-Je croyais que tu avais mangé ? fit remarquer Kuroko avec un air de reproche.

 

-Je... J'ai pas eu le temps, répondit Chikako en évitant son regard.

 

Le passeur alla lui chercher un hamburger. Lorsqu'il revint, il lui tendit le sandwich, qu'elle prit en le regardant avec reconnaissance, avant de le dévorer.

 

-Merci, dit-elle quand elle eût finit. Je te dois combien ?

-Rien, c'est pour moi, répondit le passeur.

 

Elle le regarda, surprise.

 

-M-Mais non ! Tu m'as déjà payé à boire, bientôt tu n'auras plus d'argent à cause de moi ! s'écria-t-elle, de plus en plus rouge.

 

Kuroko la fixa avec surprise, il ne s'attendait apparemment pas à une réaction si vive de la par de Chikako.

 

-Et bien... Dans ce cas... Tu peux payer la moitié du hamburger-

 

-Non ! Je veux tous payer !

 

Le passeur ne pensait pas que la jeune fille était aussi têtue. Il la laissa s'épuiser à essayer de le convaincre. Au bout d'un moment, la lycéenne en eu assez, et posa l'argent sur la table. Kuroko paya le reste et ils sortirent du fast-food.

 

-Chikako-san, dit le basketteur après un instant de silence, je peux te poser une question ?

 

-Je t'écoute.

 

-Comment fais-tu pour me voir si facilement ?

 

Elle se stoppa, le regarda bizarrement.

 

-Et bien... Je te regarde... Je ne suis pas sûre de bien comprendre ta question.

 

-D'habitude, les gens ne me voient pas dès le premier coup d'œil, expliqua le jeune homme. Comme si j'étais quelque-chose de flou, ou que mon image étais atténuée par mon environnement. Je suis obligé de faire entendre ma voix pour qu'on remarque ma présence. Même ma famille ne me voie pas. Non pas qu'ils ne pense pas à moi, bien au contraire, mais ils ne me voient pas. Mais toi, tu m'as vu. Tu as sut me voir. Comment as-tu fais ?

 

-J'ai dirigé mes yeux vers toi. Comme je le fais pour tout, et tout le monde. Pour moi, tu n'es ni flou, ni atténué par ton environnement. Tu es même parfaitement net. Si je te voie, c'est simplement parce que je fais attention aux éléments qui m'entourent. Du moins, c'est mon avis.

 

Un ange passa pendant qu'ils se remettaient à marcher.

 

-Ça te dirait d'aller chez moi pour continuer à travailler ? dit Chikako.

 

Kuroko rougit légèrement à cette proposition.

 

-Si tu veux.

 

Ils continuèrent à avancer et arrivèrent devant un immeubles.

 

-C'est au cinquième, précisa la jeune fille en pressant le bouton d'appel de l'ascenseur.

 

Lorsequ'elle ouvrit la porte de l'appartement, elle resta interdite un instant. Le passeur regarda par dessus l'épaule de son amie et vie une jeune femme, assez petite, les yeux bleus ciel, un peu garçon manqué avec ses cheveux blonds coupés courts et son jean un peu grand pour elle.

 

-Je croyais que tu travaillais, aujourd'hui, laissa échapper Chikako.

 

-Non, j'ai décidé de prendre ma journée, répondit la jeune femme avec jovialité.

 

-C'est ta sœur ? demanda alors le basketteur.

 

-Non. C'est ma responsable légale, répondit Chikako en se débarrassant de ses bottines. Donne-moi ton manteau, je vais l'accrocher dans la penderie.

 

Kuroko s'exécuta. Il jetait des regards tout autour de lui. L'appartement était bien tenu, bien qu'assez peu décoré, ce qui laissait supposer que Chikako et sa « responsable légale », comme elle l'appelait, n'étaient arrivées que très récemment.

 

-Vous êtes sa tante ? questionna le passeur.

 

Elle le regarda avec surprise.

 

-Chikako ne t'a pas parlé de moi ?

 

-Elle n'est pas vraiment du genre bavard. J'en sais très peu sur elle.

 

-C'est vrai, mais elle c'est ouverte aux autres, depuis son arrivée ici. Mais passons. Je n'ai absolument aucun lien de sang avec cette enfant. Jusqu'à il y a deux ans, j'ignorais même jusqu'à son existence. Mais on m'a confié son dossier, et je me suis attachée à elle. Comme elle n'avait aucun parent connu en vie, j'ai demandé sa garde, et on me l'a accordée.

 

-Son dossier ?

 

-Kuroko-kun, ma chambre est par là, l'interrompit Chikako, qui revenait de la pièce adjacente.

 

Il la suivit dans la pièce, qui était très impersonnelle. Pas de photos de sa famille, de ses amis, ou de ses années au collège. Comme si elle n'avait jamais existé avant son entrée à Seirin. Le seul objet qui ressemblait à quelque chose de personnel était une grande boîte en carton, posée dans un coin de la chambre.

 

-Bon, où en étions-nous ? fit la jeune fille en s'asseyant sur son lit.

 

-Les stratégies de base, répondit Kuroko en faisant de même.

 

Il commença ses explications, mais il se sentait assez mal à l'aise, il avait l'impression qu'on l'espionnait. Il se rendit vite compte que Chikako ne l'écoutait absolument pas. Elle gardais son regard fixé sur le carton, dans le coin de la pièce.

 

-Quelque chose ne va pas, Chikako-san ? demanda le passeur.

 

Elle sursauta, comme si elle venait de se réveiller en sursaut.

 

-Oui ? dit-elle.

 

-Tu n'es pas concentrée, lui reprocha-t-il.

 

-Désolée.

 

Elle continuait de jeter des regards furtifs au coin.

 

-Tu es sûre que ça va ? Tu as l'air agitée.

 

-J-je vais bien, ne t'inquiète pas ! lui dit-elle d'un ton qui laissait clairement penser le contraire.

 

Il la regarda un instant en silence. Puis, il posa les questions qui lui trottaient dans la tête depuis son arrivée dans cet appartement :

 

-Qui est la femme qui était là quand nous sommes arrivés ? Quel est vraiment son lien avec toi ? Elle m'a dit qu'on lui avait confié ton dossier, de quoi parlait-elle ?

 

Elle le fixa de ses yeux brillants, il crut y voir de la colère, et cela le surpris et le mit mal à l'aise en même temps. Il était sans doute allé trop loin dans son interrogatoire. Tout cela ne le regardait pas après tous, ils ne se connaissaient que depuis un mois, et ils n'étaient peut-être pas assez intimes pour qu'elle lui confie ce genre de chose.

 

-Elle s'appelle Byakuren Chikara. Je t'ai dit qu'elle était ma responsable légale, et c'était vrai, mais elle est avant tous une employée des services sociaux. Ses supérieurs lui confié mon dossier et elle m'aimait bien, et comme je n'avais aucun parent en vie, elle a proposé de prendre ma garde.

 

-Les services sociaux ? Excuse-moi d'insister, mais c'est quoi cette histoire ?

 

Il regretta ces mots aussitôt qu'il les avait prononcés en voyant son amie blêmir.

 

-S'il te plaît, ne me force pas...

 

Les mots s'étouffèrent dans sa gorge, et dans ses yeux, la colère avait entièrement disparue, laissant place à la terreur. Puis elle eu des haut-le-cœur et sa respiration devint sifflante. Le basketteur n'ayant jamais eu affaire à ce genre situation, il faillit céder à la panique, mais il se reprit et appela à l'aide. 

 

-C'est quoi ce bord- CHISEI !

 

Byakuren se précipita vers la jeune fille.

 

-Calme-toi, ça va aller.

 

Elle se tourna vers Kuroko.

 

-Appelle notre médecin ! Je te donne le numéro...

 

Elle le lui épela et, une fois le docteur prévenu, ils attendirent. La jeune femme chuchotait des mots réconfortant à Chikako, qui respirait dans un sac en plastique. Le passeur quand à lui, ne savait plus où se mettre. Il se sentait entièrement responsable. Comment pourrait-il en être autrement ? S'il ne lui avait pas posé toutes ses questions, elle n'aurait sûrement pas réagi de la sorte.

 


 

 -Une nouvelle crise d'angoisse. Je lui ai prescrit un calmant, fit le médecin en tendant l'ordonnance à Byakuren.

 

-Merci d'être venu si vite.

 

Une fois le docteur partit, la jeune femme se tourna vers le basketteur. S'attendant à des reproches, le jeune homme baissa la tête.

 

-Tu n'as pas à te sentir responsable. Chisei fait souvent ce genre de crise. 

 

-Mais sans moi, elle n'aurait pas fait celle-ci ! C'est de ma faute !

 

 

Elle le regarda quelques secondes en silence.

 

-Tu as sans doute raison. Si tu n'avais pas été là, cette après-midi aurait été parfaitement normale. Mais tu ne savais pas qu'elle avait souvent des crises de ce genre. en plus, ça faisait un bon moment qu'elle n'avait pas eu crise. Et ce qui est fait est fait. On ne peut pas changer le passé.

 

Puis elle dit, en souriant :

 

-J'ai remarqué qu'elle c'était sensiblement ouverte, ces derniers temps. Et tu n'y es pas pour rien, pas vrai ?

 

-Je ne sais pas.

 

-Et bien moi, je sais que je ne l'ai jamais vue aussi heureuse que depuis qu'elle te connait.

 

Il rougit. Cela la fit rire.

 

-Blague à part. Tu lui plaît, et elle ne te laisse pas indifférent - n'essaye pas de me faire croire l'inverse, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Qu'est-ce que tu attends pour te déclarer à elle ?

 

-Et si elle ne m'aime pas ?

 

Elle resta un instant interdite face à cette déclaration qui lui semblait complètement stupide.

 

-Mais bien sûr qu'elle t'aime ! Tu as vu la manière dont elle te regarde ? La façon dont elle te parle ? Même moi qui n'y connait rien je le voie !

Le passeur garda le silence.

 

-En tout cas, si tu attends qu'elle fasse le premier pas, tu vas attendre longtemps. Elle ne sait pas du tout comment s'y prendre avec les autres et elle n'a aucune confiance en elle. C'est souvent ça avec les surdoués...

 

-Chikako-san est surdouée ?

 

 

Elle le regarda quelques secondes et sembla se rendre compte de quelque chose.

 

-Tu ferais mieux de rentrer chez toi. Je te tiendrais au courant de l'état de Chisei.

 

-Non, s'il vous plaît, parlez-moi encore d'elle ! C'est quelqu'un de très secret, elle ne me parle jamais de son passé ou-

 

-Pas question. J'en ai déjà trop dis. C'est à elle de te raconter, pas à moi.

 

Elle le raccompagna à la porte et il rentra chez lui en ravalant sa curiosité.

 


 

Voili voilou !!

 

Bon, dans ce chapitre, on en apprend pas mal sur Chisei, mais les révélations ne sont pas terminée !! Quel sombres secrets cache encore la jeune fille ? Vous le saurez au prochain chapitre !! ;)

 

...

 

Ou peut-être celui d'après, qui sait ?

 

A+ !!             



07/11/2015
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